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Critiques rédigées par Myriam T. (BDY)

 

Mon père (Grégoire Delacourt)

note: 4Jusqu'où peut aller un père? Myriam T. (BDY) - 12 octobre 2021

A l'heure où est rendu public le rapport Sauvé qui estime à 216 000 le nombre de victimes d'abus sexuels dans l’Église, j'ai découvert le livre Mon Père, de Grégoire Delacourt paru en février 2019. Dans un huis-clos suffoquant, un père de famille fait face pendant trois jours au prêtre qui a violé son fils. Ce livre interroge notre rapport à la vengeance, à la justice des hommes, mais aussi la capacité des parents à protéger leurs enfants. Un roman court et intense qui ne peut laisser indifférent.

Amazonie (Eliott Schonfeld)

note: 5Un aventurier du XXIème siècle Myriam T. (BDY) - 21 mai 2021

Eliott Shonfeld, le plus jeune membre de la Société des explorateurs français a entrepris l'aventure de sa vie en juillet 2019 : traverser en solitaire la Guyane française d'ouest en est. Il suit les pas de Raymond Maufrais, qui tenta la même aventure en en 1950, mais dont on ne retrouvera que le carnet de voyage à mi-parcours. Eliott Schonfeld veut mener à bien le projet fou de son prédécesseur.
En plus d’être le journal de bord de cette expédition qui aurait pu lui coûter la vie, le jeune explorateur partage dans ce livre sa quête de communion avec la nature, son désir viscéral de quitter la civilisation qui détruit le monde sauvage.
Un témoignage simple et intense qui nous transporte au cœur de l’Amazonie.

Antarctica ! (Luc Jacquet)

note: 5Un voyage sur (et sous) l'Antarctique! Myriam T. (BDY) - 30 mars 2021

Ce livre, magnifiquement illustré par les images de Vincent Munier et Laurent Ballesta, retrace en images et en témoignages les conditions extrêmes du tournage du film de Luc Jacquet : “Antarctica, sur les traces de l'empereur”.
Tour à tour, les membres de l’expédition racontent le quotidien de ces 45 jours que dura l’aventure sur l'archipel de Pointe Géologie. L’attente de l’image parfaite, la tempête, le froid, les risques encourus, l’émerveillement, le constat des effets du réchauffement climatique, les découvertes scientifiques : tout est réuni pour vous embarquer dans un des endroits les plus reculés au monde. En refermant ce livre, vous n’aurez qu’une envie : prolonger la découverte en visionnant le film.

Comme on dit chez nous (Mathieu Avanzi)

note: 5Vous dîtes plutôt chocolatine ou pain au chocolat? Myriam T. (BDY) - 10 mars 2021

A l’occasion de la semaine de la francophonie, coup de projecteur sur un ouvrage publié en octobre dernier, alors que nous quittait le célèbre linguiste Alain Rey. Il préfaçait ce livre en parlant d’un « voyage sentimental », d’un « tour de France » des régionalismes. En effet, nous y découvrons à la fois comment nommer tel ou tel objet d’un bout à l’autre de la France, mais aussi l’origine des noms de villes ayant la même terminaison. Plus loin, les auteurs nous interrogent sur la prononciation des lettres muettes en fin de mot, ou sur l’insertion systématique d’un « y » avant le verbe.
Ce livre est le résultat d’une enquête de terrain menée depuis 2015 sur le blog https://francaisdenosregions.com/
La restitution est claire, illustrée, agrémentée d’anecdotes, mais aussi de recherches historiques. On s’instruit tout en se remémorant ces moments où nos oreilles ont été surprises par une façon de parler différente de la nôtre.
Un livre à picorer au gré de ses envies, tout en dégustant un bon pain au chocolat, comme on dit chez nous !!

Les passagères du 221 (Catherine Béchaux)

note: 5Un roman court, puissant, à la limite du documentaire Myriam T. (BDY) - 23 février 2021

Paul est chauffeur de bus sur la ligne 221, celle qui dessert à la fois la gare et le centre de détention. Jour après jour, il observe ses passagers, et remarque les habitués. Le lundi, il y a ces femmes chargées de cabas emplis de vêtements, qui, chaque semaine, inlassablement, se rendent au centre de détention visiter un compagnon, un fils ou un ami. Quand cette routine est mise à mal par un incident, les passagères du 221 se découvrent solidaires les unes des autres. Paul va-t-il les priver de ce lien précieux qu'est le parloir, ou bien se risquera-t-il à enfreindre le règlement de la régie des transports et à ne pas signaler l'imprévu?

Ancienne journaliste, Catherine Béchaux est bénévole à l'Accueil des familles de détenus du centre pénitentiaire de Fresnes depuis plus de dix ans. Au cours de ses permanences, elle a recueilli des tas de témoignages de proches de détenus, et tous parlent de la double peine: "Ils sont condamnés dedans, nous on est condamnées dehors". Les passagères du 221 est un roman à la limite du documentaire, où se mêlent cinq récits de femmes qui résonnent dans la tête, bien longtemps après avoir refermé le livre.

Histoires du Vendée Globe (Alexandre Chenet)

note: 5Un livre au parfum d'aventure Myriam T. (BDY) - 12 janvier 2021

Pour qui s’intéresse à la course au large et à ce tour du monde en solitaire en particulier, vous ne verrez plus le Vendée Globe de la même manière après avoir refermé ce livre. Pour la première fois, il permet de vivre l’aventure de l’intérieur, côté mer, côté marin, et non côté terre des journalistes qui commentent un événement sportif. Dans un vocabulaire accessible à qui n’est pas initié, Alexandre Chenet et Renaud Garreta nous dévoilent l’intime des skippeurs, entre navigation et incidents techniques, choix stratégiques et engagement humain. Nous découvrirons aussi qu’il ne suffit pas de savoir tenir le cap pour faire un Vendée Globe. Il faut aussi se transformer en informaticien comme Jérémie Beyou en 2016 qui a dû faire de la soudure sur le circuit imprimé de son GPS hors service, en mécanicien quand il s’agit pour François Gabart de réparer la pompe à injection du moteur qui fait fonctionner ses pilotes, carte météo et autres assistants indispensables en 2012, en chirurgien quand, en 1992, Bertrand De Broc en arrive à se recoudre la langue profondément coupée lors d’un choc.
Toute cette énergie déployée pour faire course et revenir aux Sables d’Olonne font de ces skippeuses et skippeurs de vrais aventuriers des temps modernes.

Le pansement Schubert (Claire Oppert)

note: 5Un témoignage à l'écriture délicate et mélodieuse Myriam T. (BDY) - 22 juillet 2020

Claire Oppert est une violoncelliste de renom qui, « lorsqu’elle n’est pas en concert à travers le monde, ou auprès de ses élèves, [...] joue pour les personnes en fin de vie, les malades douloureux, les autistes ou ceux que l’on nomme les déments. »
Comme elle l’écrit dans cet ouvrage poétique et émouvant, elle a eu un coup de foudre pour le violoncelle à l’âge de 8 ans, et a eu « l’intuition fondatrice » lors de son premier concert (14 ans), qu’elle soignerait les gens avec sa musique… et c’est ce qu’elle fait depuis plus de vingt ans.
Si dans les dix premières années elle a joué de manière instinctive en plantant son violoncelle dans les établissements accueillants des personnes en proie à la souffrance, elle s’est ensuite formée en art-thérapie à la faculté de médecine. Sa pratique est valorisée dans des congrès internationaux, et une étude menée sur 3 ans, a permis de mesurer les effets positifs sur la douleur et l’anxiété des patients de ce soin désormais connu sous le nom de « Pansement Schubert ».
Ce livre est écrit à la manière d’une succession de billets. Claire Oppert y relate son cheminement personnel, et décrit avec une grande précision les rencontres avec les personnes auprès de qui elle applique son « Pansement Schubert ». Chaque rencontre est une sorte de bulle qui permet de suspendre le temps de de permettre à la Vie de s’exprimer, même lorsqu’elle ne tient plus que par un fil… ou une corde de violoncelle.

J’ai beaucoup aimé ce livre témoignage, l’écriture délicate, douce comme une mélodie.

Une vie nous sépare (Baptiste Antignani)

note: 5Un passeur de mémoire Myriam T. (BDY) - 22 juillet 2020

Ou comment quand on est blanc et athée, transmettre la mémoire de la Shoa ?
L’auteur, alors qu’il était élève de terminale, se rend à Auschwitz avec sa classe. Sur le moment, il culpabilise de ne rien ressentir. À son retour en Normandie, il demande à son professeur d’histoire les coordonnées d’une survivante de la Shoa qui a fréquenté le même lycée que lui à Rouen : Denise Holstein, qui vit dorénavant à Antibes.
De conversations téléphoniques en rencontres, s’engage alors une relation très forte entre Denise Holstein et Baptiste Antignani. L’idée de transmettre le témoignage de cette rescapée par le biais d’un film documentaire naît dans l’esprit de Baptiste. En confiance auprès de cette oreille attentive, Denise lèvera le voile sur des secrets de sa vie, et sera au cœur du film documentaire « Une vie nous sépare » diffusé sur Canal+, et de ce récit éponyme, touchant de sincérité, de doute, de soif de partage et de course contre le temps.
Un très beau témoignage, que l’on a envie de partager.

Tu m'as laissée en vie (Camille Beaurin)

note: 4Un témoignage poignant sur le suicide paysan Myriam T. (BDY) - 22 juillet 2020

Voici un petit livre percutant sur le suicide paysan, vécu de l’intérieur, par une jeune veuve de 24 ans. Dans un style simple qu’elle souhaite accessible, Camille Beaurin témoigne sur les conditions de travail des « polyculteurs-éleveurs ». Elle évoque les tâches quotidiennes auprès des bêtes, les travaux des champs pour produire l’alimentation de base du bétail, mais aussi le fonctionnement des coopératives agricoles, des aides de la PAC (Politique Agricole Commune), les emprunts de portage que la banque peut octroyer en attendant le versement des aides européennes, etc.
Elle évoque aussi la dépression de son époux, son hospitalisation, et les raisons qui l’ont conduit à mettre fin à ses jours.
Elle termine par ces phrases : « Tu ne t’es pas suicidé, tu as été tué. Tué par tous ceux qui ont voulu profiter de toi. Tué par le manque d’humanité. Tué par les institutions, par tout un système qui a vu en toi le travailleur acharné, créateur de richesses, auxquelles tu n’as pratiquement jamais eu accès. Notre monde est devenu fou, il tue les paysans qui l’alimentent. »

Voilà un livre qui permet de voir la face cachée de ce qui se trouve derrière les termes « suicide paysan », un livre qui parle d’êtres humains avant tout.

Regarde les lumières mon amour (Annie Ernaux)

note: 4Journal de sortie à l'hypermarché Myriam T. (BDY) - 11 mai 2020

En cette période de confinement où aller faire ses courses est l'une des seules sorties possibles, c'est avec une sorte de nostalgie que je me suis replongée dans la lecture de cet ouvrage d'Annie Ernaux publié en 2014 (collection Raconter la vie au Seuil).
"Regarde les lumières mon amour " est une phrase saisie par l'auteure alors qu'elle croisait une femme parlant à son enfant dans les rayons d'Auchan, à la veille de Noël. Pendant une année, Annie Ernaux a tenu le journal de ses escapades au centre commercial situé près de chez elle. "Parce que voir pour écrire, c'est voir autrement ", elle décrit la vie qui s'y déroule, les règles de la société de consommation où une actualité en chasse une autre, où le devoir impérieux de dépenser obéit à un calendrier bien établi ! Elle dépeint aussi les relations sociales qui se tissent (ou non) dans ce microcosme. Telle une sociologue, elle note les différents profils de clients croisés, selon l'heure ou le jour de leur rencontre.
Ce livre permet de porter un regard sur les personnes que l'on croise sans les voir, et de mettre en en avant le rôle de celles et ceux qui nous permettent de remplir nos caddies. Un coup de chapeau à tous ces personnels écrit bien avant l'heure du Covid19!

Le Temps des forêts (François-Xavier Drouet)

note: 5Des arbres et des hommes Myriam T. (BDY) - 14 avril 2020

Un coup de cœur pour ce film documentaire qui fera certainement partie de la programmation du festival du Mois du Film Documentaire dans l’Yonne, en novembre 2020.

Un film à hauteur d’arbres, qui selon la logique du forestier ou celle de l’industriel n’est pas la même. François-Xavier Drouet nous dévoile les facettes de la sylviculture française, qui vit une phase d'industrialisation sans précédent, calquée sur le modèle de l’agriculture intensive : mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides.
Aux quatre coins de France, du Limousin aux Landes, et du Morvan aux Vosges, le réalisateur rencontre et donne la parole à chacun des acteurs de ce monde forestier. Il invite le spectateur à s’interroger et à penser la forêt de demain : qu’est-ce qu’une forêt ? que mettre derrière le mot « bûcheronnage » ? quel modèle suivre, monoculture ou forêt traditionnelle ? coupe rase ou abattage ciblé ? rendement ? respect du rythme de la nature ?

Forêt vivante ou désert boisé, les choix d'aujourd'hui dessineront le paysage de demain. Il est temps d’agir !

La mère morte (Blandine de Caunes)

note: 5«Écrire, c’est hurler sans bruit» Marguerite Duras Myriam T. (BDY) - 14 avril 2020

Ainsi commence le livre de Blandine de Caunes, qui, sous forme de journal, revient sur ce qu’a été sa vie, de 2015 à août 2018. Écrire comme un exutoire, comme pour prendre conscience aussi et mettre de la distance avec les événements de la vie.
Sans pudeur, Blandine de Caunes nous parle tout d’abord de sa mère, Benoîte Groult, 95 ans, atteinte par la maladie d’Alzheimer. Accepter que cette grande intellectuelle, féministe et défenseure du droit à mourir dans la dignité ne soit plus que l’ombre d’elle-même est difficile pour sa fille. Difficile aussi de prendre la décision de l’aider à partir, à quitter cette non-vie. Et quand cette décision prend forme dans la tête de l’auteure, arrive l’impensable : sa fille unique décède dans un accident de voiture à l’âge de 36 ans, laissant derrière elle sa fille de 9 ans.

Au travers de son livre à la fois intime et public (parce que publié), Blandine de Caunes nous livre ses sentiments, et se cherche. Qui est-elle, désormais ? Elle n’a plus de mère et elle n’est plus mère. Les émotions contradictoires et les actes de la vie quotidienne qu’elle évoque viennent en écho pour ceux qui vivent ou ont vécu pareille épreuve.
Les écrivains et les poètes l’accompagnent tout au long de ce journal qui, de mon point de vue, est une magnifique ode à l’amour.

Le jaune & le blanc (Aurélie Thérond)

note: 5Pour ne pas mettre tous ses oeufs dans la même recette! Myriam T. (BDY) - 31 mars 2020

Je ne sais pas vous, mais moi, pendant cette période de retrait du monde, je prends plaisir à cuisiner. Ayant ramené un certains nombres de livres à la maison pour les cataloguer, je salivais en tournant les pages. Alors le week-end dernier, après avoir pris quelques recettes en photo (attention à ne pas tacher les livres!), je me suis lancée dans les travaux pratiques. Un coup de cœur pour ce livre de cuisine inspirant, qui propose des recettes, sucrées ou salées, en fonction du nombre de blancs/jaunes d’œufs que vous avez sous la main.
J’ai testé (2 fois, pour être sûre du résultat)  le chapitre "Que faire avec 3 blancs d’œufs ?" Résultat : des rochers croustillants à la noix de coco. Un régal !!

Maroc (Nadia Paprikas)

note: 5C'est le moment de s'y mettre! Myriam T. (BDY) - 31 mars 2020

Je ne sais pas vous, mais moi, pendant cette période de retrait du monde, je prends plaisir à cuisiner. Ayant ramené un certains nombres de livres à la maison pour les cataloguer, je salivais en tournant les pages. Alors le week-end dernier, après avoir pris quelques recettes en photo (attention à ne pas tacher les livres!), je me suis lancée dans les travaux pratiques.
Je vous conseille donc cet ouvrage sur les bases de la cuisine marocaine. Le livre est découpé en chapitres selon les différents ingrédients (boulange, viandes, poissons, couscous…). Dans chaque chapitre, des recettes simples et, dans la marge, l’explication pas-à-pas en photos.
Une présentation aérée. L’idéal pour se lancer sans crainte.
Je recommande vivement !

Les racines de la colère (Vincent Jarousseau)

note: 4Instantanné d'une France qui n'est pas "en marche" Myriam T. (BDY) - 30 mars 2020

Voici un ouvrage d’un nouveau genre qui fait son entrée à la Bibliothèque départementale de l’Yonne pour enrichir le fonds Facile à Lire : le roman-photo ! En fait, on devrait plutôt l’appeler le docu-photo, car il s’agit d’un livre documentaire.
Quand, au printemps 2016, Emmanuel Macron nomme le mouvement qu’il vient de créer « En Marche ! » ce nom peut être vécu comme une injonction : il faut bouger pour s'en sortir.
Alors le photographe Vincent Jarousseau s'installe à Denain, ville de 20 000 habitants dans le nord de la France, et y mène son enquête pendant deux ans. Il va à la rencontre de familles issues de milieux populaires pour qui la mobilité n'est pas toujours possible. A travers ses photos, il nous fait partager le quotidien de Loïc, Tatiana, Tanguy, Manon, Guillaume, Aline, Manu, Auréline et tant d’autres. A chacun d’entre eux, il donne la parole, puis retranscrit mot pour mot leurs enregistrements. On y croise notamment Christiane, qui, à 47 ans a vu la mer pour la première fois, alors qu’elle habite à 1h30 de route de la côte.
Les Racines de la colère racontent le quotidien d'une France qui n'est pas "en marche", où les valeurs essentielles sont celles de la famille et de la solidarité, où le travail est rare, difficile, voire inatteignable. Cette enquête nous parle du fossé qui existe dans notre société, entre la France d’en-haut, et celle d’en-bas.
Un témoignage qui ne laisse pas indifférent.

Ne dis rien à papa (François-Xavier Dillard)

note: 4La double peine Myriam T. (BDY) - 7 février 2018

Ou comment la victime d'un viol sombre dans une folie meurtrière des années plus tard, toujours hantée par l'image de ses agresseurs. Un livre qui vous laissera un goût de terre en bouche, celui-là même dont nous parle le narrateur survivant de son propre enterrement.

Les passeurs de livres de Daraya (Delphine Minoui)

note: 5Un témoignage exceptionnel Myriam T. (BDY) - 11 décembre 2017

Delphine Minoui, au travers de ses échanges par Skype avec les résistants Syriens, nous fait vivre de l'intérieur le siège de Daraya. Les raids aériens, les décombres, le chaos, la famine, mais aussi l'espoir, l'organisation démocratique, et surtout la soif de s'ouvrir au monde, de s'enivrer de la liberté d'apprendre grâce aux livres sauvés des décombres. Un bouleversant témoignage de l'Histoire qui s'écrit sous nos yeux.

Le tout dernier été (Anne Bert)

note: 5Un bouleversant témoignage Myriam T. (BDY) - 5 décembre 2017

Anne Bert nous propose de partager son cheminement personnel face à la maladie de Charcot, cette pathologie qui l'enferme dans un corps quelle ne contrôle plus. Elle revendique sa dernière liberté, celle de choisir le jour de sa mort, en Belgique. Sans verser dans le pathos, cet hymne à la vie, nous invite à savourer chaque instant de notre quotidien, et relance le débat sur l'euthanasie en France.

L'Elysée (Bernard Brigouleix)

note: 4Les coulisses du palais Myriam T. (BDY) - 8 juin 2017

A l'heure où s'installe notre tout nouveau Président de la République au palais de l'Elysée, cet ouvrage nous permet de réviser l'Histoire de France au travers des différents locataires de ce bâtiment symbolisant le pouvoir. Découpé en 31 petits chapitres, il peut se lire de manière aléatoire, et offre toujours au lecteur quelques détails croustillants sur les histoires de vie qui se sont déroulées dans ce somptueux théâtre.

Garde-faune en France (Jean-Luc Marandon)

note: 4Découverte d'un métier en péril Myriam T. (BDY) - 7 juin 2017

Au travers du récit de son expérience professionnelle, l'auteur nous révèle toutes les richesses de son métier au service de la nature, ou comment prendre une part active dans la défense de l'environnement et plus particulièrement de la faune sauvage.
A l'heure du départ à la retraite, il s'interroge sur la pérennité de ce métier, coincé entre le lobby de la chasse et la protection de la biodiversité.

J'ai vu une fleur sauvage (Hubert Reeves)

note: 5Un focus sur la campagne qui nous entoure Myriam T. (BDY) - 15 mai 2017

Dans ce livre simple d'accès, Hubert Reeves arrête le temps et observe avec lenteur et poésie les fleurs des champs de Puisaye. Dans cet ouvrage richement illustré, l'auteur nous prend par la main, et nous invite à parcourir les chemins avec attention. Pour chaque plante présentée, il apporte une explication sur l'histoire de son nom, sur ses qualités, sur le développement de ses fleurs et leurs astuces pour attirer les insectes pollinisateurs. Une belle bouffée d'admiration pour notre environnement.

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